Catherine PERRIER

Plasticienne

Ecrivain d’images

« Elle sait rendre visible ce qui ne se voit plus. »

Les œuvres de Catherine Perrier sont des collages complexes qui créent une fiction plastique unique. Ses créations nous transportent à travers des mondes inconnus, peuplés de personnages étranges, de signes mystérieux qui rendent visible ce qui est souvent oublié par notre mémoire.

« Ma démarche se présente sous formes sérielles de petits formats (chaque série est un roman, chaque tableau est une page) et présente aussi parfois des images presque miniatures amenant le spectateur à rentrer dans l’oeuvre, tout comme Alice traversant le miroir. C’est en creusant dans l’intime qu’il élargit son champ de liberté. »

Séléction d’oeuvres

« Glissements »

2024

« L »espace du dedans Christ »

27 x 22 x 3 cms

« Glissements 1 »

2024 – 48 x 36 x 8 cms

« Glissements 2 »

2024 – 48 x 36 x 8 cms

« Miroirs 1 »

2016 – 42 x 33 x 8 cms

« Résonances 2 »

32 x 32 cms

2016 – 42 x 33 x 8 cms

Vidéo de l’exposition « Face à ce qui se dérobe »

Expositions

EXPOSITIONS depuis 2012

2025 / Galerie Oriès / Lyon

2025 / Galerie Autour de l’image / Lyon

2024 / Galerie Chant libre / Montélimar / Drôme

2023 / Galerie L’œil écoute / Lyon

2021 / Galerie Jean-Louis Mandon / Lyon / Lecture publique de mon ouvrage « les cintres ou avant l’oubli » et projection des images de mes installations dans le cadre « Récits en chantiers »

2019 /Atelier Porte ouverte / Loyettes/ Ain / Exposition et présentation de mon ouvrage « les cintres ou avant l’oubli »

2017 / La Grande Galerie / Savasse / Drôme

2016 / Galerie Craft / Dieulefit / Drôme

2015 / BHN ( Biennale Hors Normes ° Intime/ Estime / Lyon

2014 / Biennale européenne de la miniature / Ville-Marie / Québec / Canada

2014 / La Grande Galerie / Savasse / Drôme

2014 Thèm’Art/Désir(s) / Art contemporain – Philosophie / la Garde / Var

2013 / Résonance off de la Biennale d’Art contemporain de Lyon
Art Tripping / L’absurde / Lyon

2012 / Galerie du Larith / Chambéry

Vernissage de l’exposition « Face à ce qui se dérobe »

mercredi 10 septembre 2025

Témoignages

Il faut savoir plonger, c’est indispensable si l’on souhaite explorer l’univers poétique de Catherine Perrier. Cette plongée n’est pas toujours aisée ; tout d’abord, comme dans toute plongée, il faut accepter de briser la vitre fragile qu’est la surface de l’eau, c’est à dire qu’il faut se résoudre à perturber l’image trompeusement lisse et sereine de cet épiderme cristallin sous lequel les ombres s’agitent, des ombres qu’il va nous falloir affronter. Les eaux, souvent, sont troubles ; à l’instar du monde subaquatique le monde de Catherine est un monde du silence, un monde du rêve, un monde aux profondeurs parfois inquiétantes.

Texte de Guillaume Treppz

Le Privilège du fantôme

Catherine Perrier entretient avec la mémoire un lien particulier. Sur la

table matérielle et mentale de création, elle opère à mémoire ouverte. La

mémoire n’est pas à considérer comme une fin en soi, mais comme un

moyen, une médiane, un médium. La forme plastique à laquelle elle

parvient n’est donc pas à interpréter restrictivement comme la célébration

mémorielle d’un passé mythique, ni comme l’expression idéalisée d’une

nostalgie exacerbée.

Texte de Joël CouveLe Privilège du fantôme

Les images de Catherine Perrier sont faites de toutes les brisures et souvenirs fragiles de l’enfance. De son enfance peut-être. Des images qui remontent du monde souterrain de l’oubli, celui des disparus, connus ou inconnus, des êtres chers, aimants, aimés…

Elle sait rendre visible ce qui ne se voit plus.

Comme le plomb qui se métamorphose en or, le temps de chaque vie terrestre, grâce à elle, devient éternité

Victor Caniato

Texte de Victor Caniato

POEME