PATRICK PAUFERT

Artiste Peintre

La touche picturale de Patrick Paufert, très colorée, oscille entre le figuratif et l’abstraction, le plus souvent sur fond monochrome.

Dans son œuvre, la figure humaine et animale défigurées, n’est pas montrée pour nous séduire mais pour exprimer son regard face au monde qui l’entoure. C’est une peinture forte, loin des réalités picturales, d’une grande intensité d’expression. Les couleurs éclatantes éclaboussent la toile et attirent notre regard, nous ne pouvons pas rester indifférents.

Séléction d’oeuvres

« L’énigme de Patoche »

Technique mixte, 89 x 116

« Fleur de l’âge »

 Technique mixte 40 x 50

 Technique mixte 115 x 160

Technique mixte 97 x 130

« La table verte »

Technique mixte 92 x 74

« 23 h 30 »

Technique mixte 38 x 46

« Les cactus »

Technique mixte 73 x 54

« Aglaé »

Technique mixte 92 x 74

« La bouture noire »

Technique mixte 92 x 74

Technique mixte115 x 160

EXPOSITIONS

Photographe, peintre et sculpteur

2010 Passage à l’Art, Cherbourg ; Galerie Nobilis , Paris

2010 à 2012 Mac Paris

2011 Pul’sart, Le Mans ; Grand Prix Azart

2012 Salon Comparaison, Grand Palais, Paris ; Au delà des apparences, Annecy ; Espace Martiningo, Chambéry ; Artfiler, Bruxelles ; Galerie Sans Nom, Bruxelles ; SHAG, Boulogne-Billancourt ; La Véluze, Honfleur ; Galerie l’Echaudé, Paris

2013.09 Biennale 109, Paris

2013.10 Galerie La Louve, Belgique ; Galerie l’Echaudé, Paris

2013.12 Comparaisons , grand palais Paris

2014.04 Passage à l’art , Cherbourg

2014.07- 08 L’été contemporain , Draguignan

2014.09 Artcité, Fontenay sous Bois

2014.10 Artelys, Bourg en Bresse

2019.07 Coopart, Servies en val

2021.06 Coopart, Servies en val ; La Galerie Ories Lyon

La peinture de Patrick Paufert est expressive et intense, voire déchirante. Il s’attache à la figure humaine dont il transforme l’apparence en une forme tendue vers une expression qui dépasse la réalité. Le tableau enregistre l’aspect brut de la sensation que le monde transmet à l’auteur. L’animal, parfois présent dans son œuvre, est traité avec un regard distancié qui n’en formule pas moins une certaine étrangeté dans les poses, tel ce taureau couché sur le dos pattes en l’air.

Jouant sur les oppositions thématiques et graphiques, les figures s’inscrivent généralement sur de larges fonds monochromes qui absorbent la profondeur, bien que perturbées parfois par des taches colorées plus discrètes afin d’unifier l’ensemble de la composition. La touche picturale est nerveuse, acérée, et permet de cerner par de multiples traits ou hachures, les membres, la peau. Elle met à jour la chair au-delà des apparences convenues du portrait. Sa peinture possède cette dualité d’être attractive, intrigante et déroutante, comme si des pulsions inconnues se trouvaient contenues dans une enveloppe charnelle que l’artiste fouille et dissèque afin de rendre compte de la complexité de sensations qu’un être possède.

C’est une œuvre picturale qui recèle une force dans l’expression par une recherche créative permanente, une mise en péril au-delà de toute séduction.

Véronique Perriol

Texte de Véronique PERRIOL
La peinture en mouvement – Patrick Paufert – jeudi 30 août 2012.

… Très colorée, à l’intersection du figuratif et de l’abstraction sa peinture est ce qu’il nomme « la recherche d’une écriture ». Une écriture plastique qui remet en question tous les dogmes et les normes des écoles afin de proposer une perception particulière où le geste garde un rôle essentiel. S’en dégage une poésie mystérieuse, heureuse, ailée mais charnelle. Cette écriture se fait voix de lumière. De ses écorces de couleurs le mouvement ne cesse de l’attiser.

Paufert élargit considérablement le cercle de la peinture en la rendant plus libre. Tournant le dos à la déliquescence et à la stratification, les formes audacieuses deviennent le thème initial de chaque tableau. La pulsion reste omniprésente : celle de la peinture renvoie à celles plus humaines et cachées. D’où une vision singulière de la beauté à la frontière de la violence.

La peinture n’est plus pétrifiée mais palpitante comme si, à la manière de Duchamp, l’artiste était mu par ce que le premier nommait une « main subconsciente ». Le sens de la réalité n’est plus lié à ce qui est montré mais par la façon dont l’artiste le déplie. L’énigme du réel tient du dédale. La sexualité est toujours présente à quelques encablures, loin de toute fétichisation de l’objet érotique…

La déformation n’est jamais une simple déformation. Elle a valeur de  » cadavre exquis  » bien vivant qui emporte Paufert lui-même dans le plaisir de faire qui secoue les toiles, mord le monde, permet de supporter les situations que le peintre propose. Par spasmes le mouvement des formes et des couleurs ouvre à l’existence. Mais le peintre refuse les facilités des images qui médusent directement. Il préfère le travail qui permet à l’être de croiser les regards mortels de Méduse, sans pour autant périr, mais afin de mieux affronter la vie. Chaque toile est une sorte d’aventure qui exclut la clôture et évite de tomber dans le panneau des apparences.

Texte de Jean-Paul Gavard-Perret

Grand prix Azart

  Vidéo de l’exposition « Nouveau regard » mai 2024

  Vernissage jeudi 2 mai 2024

  Vernissage mercredi 9 juin 2021

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